Sur le même sujetanalyse Non-dits et vices de réforme Par Luc PeillonanalyseRetraites : Hollande le pacificateurPar Grégoire BiseaudécryptageRetraites : les points clésPar Luc Peillon et Dominique AlbertiniComme une le borse louis vuitton ttre à la poste. La prochaine réforme des retraites devrait réussir à passer entre les gouttes syndicales et les piques de l’opposition. Enfin presque. La CGT et FO marqueront le coup le 10 septembre, mais sans grand entrain, et la droite ne manquera pas de fustiger un texte peu «courageux», car dénué de mesures chocs. Une réforme «Tefal», sans rugosités auxquelles s’accrocher, et dont François Hollande a le secret.Hic. Mais c’est en réalité dans les non-dits du projet de loi qu’il faut aller en dénicher les failles. Car le Président n’est pas un magicien, et encore moi borse louis vuitton ns un alchimiste. L’ardoise financière - 20 milliards d’euros d’ici à  2020 - n’a rien d’irréelle. Et si son bouclage financier mécontente p borse louis vuitton eu de monde, du moins dans un premier temps, c’est qu’il y a un hic. Voire plusieurs.Premier loup : la majorité a beau se vanter de ne pas augmenter les impôts, au sens juridique du terme, c’est bien par les prélèvements qu’elle va boucher les trous, quand Nicolas Sarkozy choisissait, en 2010, de repousser l’âge légal de départ. Un choix politique logique venant de la gauche, mais que celle-ci a beaucoup de mal à assumer. L’ardoise de 7 milliards d’euros pour le régime général en 2020 sera ainsi quasi exclusivement honorée par de nouvelles recettes : hausse des cotisations sociales (salariales et patronales) et contribution des retraités via, notamment, une désindexation partielle de leurs pensions. La douloureuse pourrait être plus salée encore pour les actifs, si la hausse de la cotisation patronale devait être compensée, à terme, par une hausse de la CSG. Cette hausse des prélèvements, même si elle sera progressive, ne manquera pas d’entamer un peu plus le pouvoir d’achat des Français, qui a pourtant déjà connu un recul historique l’année dernière.Eponge. Deuxième tour de passe-passe : le trou de la fonction publique. Sur les 20 milliards de déficit attendus en 2020 pour l’ensemble des régimes, la réforme se focalise sur les 7 milliards du régime général (secteur privé). Mais elle ne dit mot des 8 milliards d’euros des fonctionnair borse louis vuitton es. Comme Sarkozy l’avait fait en 2010, l’exécutif s’apprête à passer l’éponge, considérant que l’Etat, en tant qu’employeur, comblera, comme il l’a toujours fait, le besoin de financement des retraites des agents publics. Et en période de déséquilibre budgétaire, c’est évidemment par le déficit que sera «réglé» le problème. Quant aux 4 à 5 milliards qui restent, ils concernent les retraites complémentaires, gérées par les partenaires sociaux, et dont l’Etat, en quelque sorte, se lave les mains. Ce qui n’enlève rien à l’impasse financière des complémentaires, que syndicats et patronat devront résoudre à moyen terme. Comme ils l’ont fait en partie en mars, en désindexant partiellement le montant des pensions. Bref, d’autres mauvaises nouvelles sont borse louis vuitton encore à venir pour les salariés.Au risque de gâcher un peu plus la fête, notons enfin que le besoin de financement retenu en 2020 n’est pas issu du scénario économique le plus noir. Loin de là . Il est basé sur l’hypothèse que la France sera redescendue, dans sept ans, à un taux de chômage de 7,3 %… Quant au long terme, à partir de 2030, il prévoit un retour au plein-emploi, à  4,5 %… A moins que ces prévisions très optimistes ne se réalisent, cette réforme ne sera pas la dernière.Luc PEILLON
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